Maroquinerie : quelles sont les alternatives au cuir animal ?

La production du cuir animal incite beaucoup de cruauté envers les animaux, car c’est à partir de la peau de ces êtres vivants, qui seront tués, qu’on le fabrique. De plus, contrairement à ce que l’on croit, le cuir véritable est non biodégradable, à cause des nombreux produits chimiques qu’on utilise lors de sa production. C’est pourquoi il existe de plus en plus d’alternatives au cuir comme le cuir synthétique ou le cuir végétal qui ont déjà pu le remplacer techniquement depuis plusieurs années. Leur fabrication est nettement plus écologique et de façon éthique sans être cruel envers les animaux. Plusieurs alternatives qui sont même encore en expérimentation sont déjà aussi très prometteuses.

Première alternative : les cuirs synthétiques

Le cuir synthétique est souvent composé de fibres synthétiques non tissées ou parfois produit à partir de plastique recyclé. Il y a par exemple le PVC qui est fait à base de chlorure de polyvinyle, ou le PU produit à partir de polyuréthane. Ces deux sortes de cuir synthétique ressemblant au vrai cuir animal sont dotées de propriétés plus ou moins similaires ou même parfois supérieures à celui-ci, notamment dans la résistance à l’eau ou dans la souplesse et la respirabilité. Mais tous les deux ont un impact néfaste à l’environnement, car ce sont des produits plastiques issus du pétrole et d’autres substances chimiques. Néanmoins, leur prix reste nettement plus abordable par rapport à celui du cuir véritable.

Deuxième alternative : les cuirs végétaux : le liège

C’est la même matière qu’on utilise pour les isolants ou les bouchons de vin. Le liège peut très bien aussi être façonné comme une alternative au cuir grâce à sa souplesse et sa résistance. Il est issu de l’écorce superficielle des chênes-lièges. Son prélèvement n’est pas nuisible à l’arbre et est donc tout à fait écologique et éthique. Il offre plusieurs vertus en comptant son imperméabilité et ses propriétés antifongiques et hypoallergéniques. Certains même résistent au feu à cause de l’écorce qui est, de nature, cultivée pour protéger l’arbre de la combustion.

Troisième alternative : les cuirs végétaux : le Piñatex

Le Piñatex est fait à base de feuilles d’ananas qui sont principalement inutilisés par les agriculteurs. De ce fait, il est moins onéreux et purement écologique. En premier temps, on décortique les feuilles de l’ananas, puis les fibres seront transformées en une sorte de cuir ou maillage. Sa récolte ainsi que sa fabrication ne nécessitent ni terre, ni engrais, ni pesticide. En plus, la biomasse issue de la décortication sera utilisée pour la fertilisation. Il est tout à fait biodégradable, mais pas à 100 % à cause des résines utilisées dans le revêtement.

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